Canadien: retour réussi pour Andrew Hammond
Le Journal de Montréal
Lorsqu’il a stoppé Brock Nelson pour confirmer la victoire du Canadien, Andrew Hammond a regardé ses coéquipiers en levant modestement le poing. Une célébration sobre à l’image de l’homme qu’il est.
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À première vue, cette victoire ne semblait pas avoir une grande signification, à part le fait qu’il permettait au Tricolore de coller, enfin, deux victoires cette saison.
Toutefois, pour le portier de 34 ans, elle signifiait la réussite d’un retour qu’il attendait depuis quatre ans.
De plus, il s’agissait de sa première victoire en saison régulière depuis le 9 avril 2016 (il a remporté un match de série en avril 2018). Six ans ! Ce qui constitue, dans le sport professionnel, une éternité. D’ailleurs, c’est le huitième plus long écart entre deux victoires depuis 1943-1944.
« Je mentirais si je disais que je me sentais comme dans n’importe quel autre match. Mais ça s’y rapprochait. Dès le début, je me suis senti à l’aise, a indiqué Hammond, auteur de 30 arrêts. Ça fait une semaine que je suis ici. J’ai eu quelques bons entraînements qui m’ont permis de gagner en confiance. »
De gros arrêts
Une confiance qui semble s’être transmise à ses coéquipiers. À plusieurs occasions au cours des dernières semaines, on a pu sentir les joueurs du Canadien hésitant devant Cayden Primeau et Samuel Montembeault en raison de leur crainte de voir chacune de leur erreur se transformer en but.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.