Budget 2024 de la STL: des postes abolis pour maintenir l’offre de service
Le Journal de Montréal
La Société de transport de Laval (STL) a dû abolir une quarantaine d’emplois pour maintenir un équilibre financier fragile de façon à économiser 5,7 millions $ dans son budget de 2024, qui se chiffre à 192 millions $, en hausse de 2,9 %.
Ce cadre financier permettra au transporteur public de maintenir son offre de service en 2024 et d’augmenter l’offre du transport adapté, tout en poursuivant l’électrification de son parc d’autobus.
Outre l’abolition, durant la fin de l’année, des postes ayant un impact moindre sur la réalisation de la mission de la STL, l’entreprise a dû procéder à des réductions budgétaires supplémentaires d’ordre administratif pour boucler son exercice financier 2024.
«L'exercice budgétaire pour 2024 aura été particulièrement ardu. En fin d'année, nous avons dû faire des choix organisationnels difficiles, choix que nous devions faire dans un contexte financier exceptionnel», a indiqué dans un communiqué Josée Roy, directrice générale de la STL, jeudi.
Pour atteindre le plein équilibre budgétaire, la STL cherche à identifier des pistes d’économies de 1,1 million $ comme réclamé par Québec, ainsi qu’un manque à gagner de 7,9 millions $ qui reste à combler pour «atteindre le plein équilibre budgétaire», selon le communiqué.
La STL, qui a présenté un Programme décennal d’immobilisation (PDI) de 1,1 milliard $, s’engage à maintenir l’offre de service similaire à celle de l’année en cours mais compte beaucoup sur le soutien financier de la Ville de Laval.
«Notre priorité dans un avenir proche sera de poursuivre les discussions et de travailler avec les parties prenantes, notamment l'ARTM, les sociétés de transport, la Ville et le gouvernement, pour plus de prévisibilité budgétaire dans les années à venir», a ajouté par ailleurs Mme Roy.
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.