Augmentation du coût de la vie: un Québécois sur cinq mange moins afin d’économiser
Le Journal de Montréal
Les Québécois qui doivent se serrer la ceinture pour affronter l’augmentation du coût de la vie sont devenus ingénieux dans leurs façons d’économiser, mais certains mettent leur santé en jeu pour y arriver.
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Une personne sur cinq au Québec mange moins afin de boucler son budget, indique un sondage dont les résultats ont été publiés jeudi.
«C’est surprenant», lance Olivier Boyd, syndic autorisé en insolvabilité au sein de la firme comptable MNP, commanditaire de la nouvelle étude.
Chaque mois, après avoir payé toutes leurs dépenses, deux Québécois sur cinq sont à 200$ de la faillite, indique le sondage, ce qui laisse présager que les temps difficiles ne sont pas derrière nous.
Un Québécois sur trois se serait aussi mis à partager les dépenses les plus importantes, notamment en se trouvant un colocataire.
Et ça, ce n’est pas surprenant, souligne l’associé chez MNP, car « très, très, très régulièrement », un divorce ou une séparation pousse les gens à consulter un syndic.
«C’est un luxe de vivre seul, de nos jours. Soit les gens se trouvent des colocs, soit ils se trouvent un partenaire de vie pour joindre les deux bouts», observe Olivier Boyd.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.