«Il ne faut jamais lâcher», lance une ex-décrocheuse devenue entrepreneure
Le Journal de Montréal
Après un retour sur les bancs d’école et plusieurs années de travail acharné dans le milieu de la restauration, une ex-décrocheuse a lancé sa propre entreprise de bistro-traiteur.
«J’avais des problèmes de mémoire, et ça me causait des grosses difficultés pour apprendre. J’étais en retard en math, en français... partout. Ça fait que j’ai décidé de lâcher l’école à 16 ans», se souvient Carol-Ann Duchesne, 29 ans, une résidente de Québec.
La jeune femme n’en était alors pas au bout de ses peines. Aux prises avec des problèmes de santé, elle a été «inapte à travailler» pendant quelques années.
«À 18 ans, j’étais sur l’aide sociale. Ça a duré un peu plus de trois ans. Mais comme j’avais mon appartement, j’ai quand même appris à gérer un budget, ce qui a été très important», raconte celle qui est aujourd’hui mère d’un petit garçon.
Avec le temps, la santé de Carol-Ann s’est éventuellement stabilisée, rendant possible un retour aux études. «J’ai pu faire obtenir mon équivalence pour le secondaire, puis je me suis inscrite au DEP en cuisine en septembre 2016», relate-t-elle.
Après son cours, la résidente de Beauport a travaillé pendant plusieurs années en restauration, toujours avec l’objectif d’éventuellement se lancer à son compte.
«Ça m’a pris 11 ans en tout, mais c’était mon rêve», dit-elle, avec de l’enthousiasme dans la voix. «Je me suis pas mal promenée, autant dans les restaurants que dans la production. C’est le but que je m’étais fixé qui m’a donné le courage de continuer dans les moments difficiles.»
La Cour suprême a servi une victoire aux groupes de protection des voyageurs en entérinant les règlements forçant les compagnies aériennes à verser des indemnités pour les retards, annulations et problèmes de bagages. La décision unanime a été rendue vendredi et met fin au recours intenté en 2019 par près de 20 compagnies aériennes à travers le monde, dont Air Canada, United Airlines et Air China.