
Plus de 4 000 $ par mois pour un appartement en 2032: «C’est extrêmement complexe de prédire ça»
Le Journal de Montréal
Il parait illusoire de penser que le prix du loyer sera à plus de 4 000 $ par mois pour un deux chambres à Montréal en 2032, et ce, malgré la crise du logement qui perdure dans la métropole.
C’est qu’a plaidé Cédric Dussault, porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), samedi.
Ce dernier a réagi à des données publiées par le chercheur de l’Université Concordia Erkan Yönder, qui a tenté de prédire le futur coût des loyers dans plusieurs villes canadiennes en utilisant l'intelligence artificielle.
La démarche du chercheur est critiquée par M. Dussault.
«Ce n’est pas une méthodologie qui est extrêmement sérieuse. N’importe qui qui a utilisé Chat GPT peut se rendre compte que la machine a tendance à délirer un peu», a-t-il affirmé sur les ondes de LCN.
«Dans le contexte actuel, on ne peut pas penser que les prix vont “stopper” leur explosion, mais à ces niveaux-là, je pense qu’il y a beaucoup de variables qui ne sont pas prises en compte », a-t-il ajouté.
Or, le porte-parole n'a pas souhaité faire de prédiction quant au futur prix du loyer à Montréal.
«C’est extrêmement complexe de prédire ça», a-t-il avoué.
Cédric Dussault a toutefois estimé que le manque de système du contrôle du loyer va faire en sorte que les locataires devront débourser plus d’argent pour se loger.