Animateur de «Hot Ones Québec»: Marc-André Grondin sait maintenant quoi faire quand il mange très piquant
Le Journal de Montréal
Marc-André Grondin, qui est «moyen piquant dans la vie», a appris à gérer la «douleur» en animant la nouvelle émission Hot Ones Québec, conversation enflammée, dans laquelle il mange des ailes de poulet nappées de sauce de plus en plus relevée au fil des questions qu’il pose à des invités comme Katherine Levac, Christine Morency et Stéphane Rousseau.
Il ne faut surtout pas se présenter sur le plateau le ventre vide, dit-il par expérience. Il ne faut pas non plus se frotter les yeux ou aller aux toilettes sans se laver les mains au préalable!
On doit également manger beaucoup de riz et consommer des antiacides comme des bonbons pour barrer la route aux brûlements d’estomac.
«La première fois que j’ai pris part à la dégustation de sauces en amont des tournages, j’avais eu beaucoup de problèmes de bébé, j’avais dormi trois heures, j’avais bu un gros café et rien mangé. Je l’ai bien vécu avec mon corps, mais le soir j’ai vraiment eu mal au ventre et je me suis dit qu’il ne fallait plus que je fasse ça le ventre vide!» a confié Marc-André Grondin, pour qui Hot Ones Québec est une première expérience en animation à la télé.
Mercredi, lors de la visite de plateau pour l’épisode consacré à Stéphane Rousseau, ce dernier a beaucoup réagi en goûtant à la 8e aile de poulet servie avec de la sauce Da’Bomb.
Pour soulager leurs papilles, leur gorge et leur tuyauterie, l’animateur et l’invité peuvent boire de l’eau, du lait ou de la bière, ou manger de la crème fouettée, du miel et mordre dans du citron. C’est ce que Stéphane a fait en fin de parcours, se disant «inquiet pour la sortie», ce qui a fait rigoler tous les gens sur le plateau. Ses allergies sont même revenues au gallot tant son corps réagissait aux différentes sauces fortes.
Marc-André, lui, n’a eu aucune réaction forte. «Je ne suis pas reconnu pour mon côté exubérant! Ça brûle autant chaque fois et j’ai des brûlements d’estomac, mais l’invité réagit tellement que ça me divertit et ça me fait penser à autre chose. Quand on arrive à la Da’Bomb, je sais qu’il ne faut pas se lécher les lèvres. La première fois, c’est ce que j’ai fait et elles étaient en feu», a-t-il confié. Soyez prévenus à la maison!
Marc-André joue les braves, car il tourne deux épisodes par jour, recommençant chaque fois la même dégustation épicée.
L’équipe de Fair-Play, qui produit Hot Ones Québec en collaboration avec Québecor Contenu, a voulu mettre de l’avant des produits de chez nous après avoir essayé 40 sauces avant les tournages. On retrouve ainsi les produits québécois La Pimenterie, L’arrache gueule, Microsaucerie Piko Peppers et La Grande faucheuse.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.