77e Festival de Cannes: un tapis rouge explosif pour le film «Furiosa: une saga Mad Max»
Le Journal de Montréal
La fièvre Mad Max s’est emparée du Festival de Cannes mercredi avec la présentation, en première mondiale, du nouveau film de la saga culte du cinéaste australien George Miller.
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Un des films les plus attendus de la 77e édition du Festival de Cannes, Furiosa : une saga Mad Max a été projeté hors compétition en début de soirée au Palais des Festivals, en présence de Miller et de ses vedettes principales, Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth.
Il y a neuf ans jour pour jour, George Miller avait fait sensation sur la Croisette en y lançant Mad Max: la route du chaos, le très réussi 4e volet de sa célèbre franchise créée à la fin des années 1970.
Et le verdict? Si on se fie aux critiques – très élogieuses – publiées dans la presse spécialisée tout de suite après la première du film, George Miller a encore réussi son pari. Furiosa: une saga Mad Max aurait d’ailleurs reçu une ovation de sept minutes après sa projection, selon le magazine The Hollywood Reporter.
Le site Screen International évoque «un film d’action fulgurant» qui «consolide la place de Furiosa dans la mythologie de Mad Max».
Le magazine français Première décrit quant à lui ce «nouveau chapitre fou de la saga Mad Max» comme «une épopée hallucinante».
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.