20 couples de nos séries: pour le meilleur et pour le pire ENSEMBLE, C’EST TOUT SUR LA CORDE RAIDE LA SECONDE CHANCE ENVERS ET CONTRE TOUT LE DROIT AU BONHEUR
Le Journal de Montréal
Le couple nous apparaît sous toutes ses coutures dans nos séries. On en perçoit les balbutiements, on le voit se construire, s’installer et se transformer en famille, on le voit dans le doute, se tirailler, en crise, en proie aux cachotteries. S’il apaise, il peut aussi être source d’insécurité, être notre fort comme nous rendre vulnérables. Il donne l’occasion d’avoir un grand complice qui nous permet d’affronter la vie avec douceur. En ce week-end de la Saint-Valentin, jetons un regard sur ces couples dont on suit chaque semaine les péripéties et dont la relation est loin d’être un long fleuve tranquille.
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Léo (Fabien Cloutier) et Cindy (Marie-Laurence Moreau) dans Léo
La vie de Léo a complètement changé quand il a rencontré la belle Cindy. À l’époque, il n’allait nulle part, ne travaillait pas vraiment, glandait avec ses chums. Voir son ami Chabot rangé, amoureux et père l’a inspiré. On a donc découvert un Léo romantique. Et Cindy a craqué. Léo est gentil, tendre, patient. Il a ouvert sa maison à Yannick, le frère de Cindy qui vit avec une déficience intellectuelle. Il est devenu un leader positif à l’usine de gâteaux où il travaille. Cette saison, il s’est marié avec Cindy. Et ils ont eu un bébé. Et il veut ce qu’il y a de mieux pour les gens qu’il aime.
Simon (Antoine Pilon) et Jean-Pascal (Simon Pigeon) dans Entre deux draps
Simon est un chef bien en vue, Jean-Pascal est attaché politique. Le premier aime la fête, voir du monde. Le second aspire à une vie plus rangée. Ils ont des horaires opposés et doivent privilégier chaque moment où ils peuvent être ensemble. Malgré tout, ils s’épaulent dans les aléas de leur quotidien. On sent qu’ils s’attirent l’un l’autre. Ils sont prêts à passer à une autre étape dans leur relation et caressent le souhait de fonder une famille grâce à leurs amis Jess comme mère porteuse.
Nadine (Mélissa Désormeaux-Poulin) et Kamyar (Mani Soleymanlou) dans Survivre à ses enfants
Parents de quatre enfants, Nadine et Kamyar doivent régulièrement pratiquer le lâcher-prise. S’ils ont parfois l’impression de perdre le contrôle de leur vie, ils prennent le temps de prendre un verre avec leurs amis pour qui ils sont un véritable phare. Ces discussions entre adultes leur permettent aussi de ne pas oublier le couple qu’ils sont. Ils ont droit à leurs moments de détente et de folie à travers l’horaire chargé des enfants qui dicte leur quotidien. Ils sont solidaires, aimants, bienveillants et amoureux. Tout simplement.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.