«Les infirmières sont en surchauffe»: des médecins en cancérologie sonnent l’alarme
Le Journal de Montréal
Une vingtaine de médecins spécialisés en cancérologie du centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) sonnent l’alarme sur la pénurie d’infirmières «très importante» qui sévit depuis le mois dernier dans leur établissement.
Dans une lettre ouverte publiée mardi par 21 cancérologues du CHUS, ces derniers se disent préoccupés par la pénurie de main-d’œuvre importante dans leur secteur, notamment en raison des congés maladie ou des démissions.
Un oncologue et chef du service d’hémato-oncologie au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie-CHUS, Dr Michel Pavic, indique que les «infirmières sont en surchauffe», en entrevue au Québec Matin.
«On a beaucoup étiré l’élastique, on leur a beaucoup demandé depuis quelques années, poursuit-il. Aujourd’hui, elles sont en manque cruel.»
Il précise d’ailleurs que ce cas «de surchauffe» se vit dans tous les services en oncologie au Québec
Le nombre de patients à suivre pour les traitements de cancérologie a doublé en dix ans, en raison des progrès de la médecine. Les moyens n'ont toutefois pas suivi.
«Les patients vivent beaucoup plus longtemps, il faut les traiter, il faut les suivre, avance Dr Pavic. Mais les moyens humains n’ont pas suivi et aujourd’hui, ça craque.»
La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.
Ils sont encore étudiants, mais pensent déjà à investir leur argent à la Bourse plutôt que de sortir dans les bars. La Génération Z, ces jeunes qui ont entre 18 et 26 ans, investissent plus et plus tôt que les autres générations grâce à la technologie et aux réseaux sociaux. Font-ils les bons choix?