Voici les 30 émissions les plus attendues à la télé québécoise cet automne
Le Journal de Montréal
Septembre débarque avec des nouveautés plein nos écrans. Cette rentrée télévisuelle sur les quatre chaînes généralistes témoigne de la vitalité de nos productions. Les fictions occupent la majorité des heures de grande écoute. De nouveaux titres piquent la curiosité. On remarque aussi une tendance à offrir du sang neuf à des séries en misant sur des intrigues portées complètement par une nouvelle distribution. Plusieurs séries vues sur des plateformes font le saut sur les chaînes généralistes. Profitez-en si ce n’est déjà fait. Un investissement en variétés est aussi à souligner. Musique, grandes entrevues et têtes d’affiche reconnues pour leur humour s’installent pour égayer nos soirées. Coup d’œil sur 30 émissions pour reprendre ou développer nos habitudes télé.
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Lundi 20 h à TVAdès le 11 septembre
La prémisse et le titre mystifient. Un bébé est trouvé abandonné dans la forêt d’un petit village. Trois sœurs – l’une journaliste, l’autre femme au foyer et la troisième coach de vie – s’y retrouvent 30 ans plus tard. Ce village les a vues grandir dans une commune fondée par leur père. De lourds secrets sont enfouis et leur présence ravive les machinations. Céline Bonnier, Marie-Joanne Boucher et Noémie O’Farrell sont à l’origine de ce drame familial et incarnent les rôles principaux.
Jeudi 21 h à TVAdès le 28 septembre
L’humoriste chouchou est à la tête d’un nouveau talk-show. Il aura à ses côtés des collaborateurs réguliers et un band pour assurer l’ambiance et le volet musical. Des sketches et des invités compléteront le contenu de ce rendez-vous hebdomadaire. Le direct risque d’ajouter une touche de frénésie supplémentaire.
Jeudi 21 h sur Noovodès le 14 septembre
Cette série de Mara Joly (La maison des folles) suit Maxime Salomon (Penande Estime), une policière rebelle qui a pris sous son aile quatre jeunes au passé difficile afin de leur éviter un casier judiciaire. Elle les initie aux arts martiaux mixtes, ce qui risque d’avoir un impact sur sa carrière. Une série actuelle qui révèle de nouveaux visages et s’annonce percutante.
Samedi 20 h à Télé-Québecdès le 9 septembre
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.