Voici 6 artistes qu’on a découverts (et aimés) en 2023
Le Journal de Montréal
Le 31 décembre 2022, ils étaient des inconnus. Un an plus tard, notre vie culturelle ne serait pas la même sans eux. Voici 6 artistes que nous avons découverts en 2023 et dont nous suivrons désormais toutes les aventures.
(SEN) – Parfait inconnu du monde littéraire avant novembre 2023, Éric Chacour est devenu l’écrivain de l’heure en publiant son premier roman qui a rapidement été primé au Québec et en France. Au-delà du vocabulaire recherché et de la singulière forme narrative, la beauté de ce livre réside dans la profondeur et la complexité des relations humaines qu’il raconte de manière sublime.
(MD) – Elle roule sa bosse depuis plusieurs années, mais pour plusieurs, dont l’auteur de ces lignes, 2023 a été l’année où Alice Moreault est enfin sortie de l’anonymat. Remarquable dans la peau d’une sœur aimante et protectrice dans le film Solo, la jeune actrice a aussi brillé aux côtés de Julie Le Breton dans la deuxième saison de l’excellente série policière Une affaire criminelle.
(MP) – Quelle belle surprise que ce Il n’y a rien que je ne suis pas, premier album folk particulièrement bien tourné d’Arielle Soucy. Est-ce la fine plume de l’artiste qui accroche autant l’oreille? Ou les doux arrangements, parfaite assise pour son univers à la fois simple et grandiose? Une certitude: ce talent promet.
(AC) – Même si on l’a découvert à la fin 2022 avec l’émission En direct de l’Univers, 2023 a été l’année de sa fulgurante ascension. Véritable révélation de la musique country au Québec – alors qu’il n’est pas encore très populaire par chez lui – ce gentil géant originaire du Texas a la voix et le charisme pour atteindre de nouveaux sommets en 2024.
(BL) – Fans de musique pop vitaminée, retenez ce nom: John Duff. Au-delà du personnage de scène aguicheur, le chanteur se révèle être une pop star entièrement assumée, mais surtout capable de livrer d’irrésistibles – et ô combien tenaces – vers d’oreille. Des exemples? On n’a pas réussi à se sortir de la tête House on Fire et Somebody’s Daughter depuis notre première écoute. Loin de nous l’idée de nous en plaindre.
(CB) – Elle a le don de trouver les mots justes, simples et profonds, un sens de la mélodie hors pair et une tonne de bagout: en mélangeant la froideur de la musique électronique à la poésie de la chanson française, Zaho de Sagazan captive et étonne. La symphonie des éclairs, premier album de cette Française de 23 ans, annonce des lendemains qui chantent. Allez écouter Tristesse, Suffisamment, Dis-moi que tu m’aimes pour vous en convaincre.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.