Visite de Lionel Messi à Montréal: des billets à 30$ se vendent 449$
Le Journal de Montréal
Le groupe de partisans 1642MTL est littéralement en furie après avoir appris que le CF Montréal aurait l’intention de vendre des billets pour la visite de Lionel Messi et de l’Inter Miami CF le 11 mai à un prix mirobolant, une situation qui sera désavantageuse pour les amateurs de l’équipe locale, juge-t-il.
Dans un communiqué émis mercredi, ses auteurs ont critiqué l’organisation montréalaise en déplorant une hausse de tarifs qu’ils jugent «extrême». Plus précisément, ils ont évoqué le match de Messi et de sa bande au stade Saputo, où les intéressés pourront se présenter s’ils ont les reins suffisamment solides financièrement. D’après le 1642MTL, il risque d’en coûter environ 449 $ pour un siège dans la section 114 qui comprend des bancs disponibles normalement à 30 $.
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«Le groupe est d'avis que cette hausse de prix [...] limite l’accès au match à des supporteurs dédiés à encourager le club match après match, peu importe la fiche du club, d’année en année. Il estime que ce prix découragera les partisans montréalais au profit de ceux de Lionel Messi, un joueur de l’équipe adverse, a mentionné le groupe dans sa missive. C’est un non-sens dans une zone dédiée aux amateurs locaux et le 1642MTL croit que le club ne va pas dans la bonne direction pour s’offrir une zone supporteurs forte, fière et bleu-blanc-noir.»
«Nous comprenons que la situation est unique et que la demande extrême pour les billets justifie une hausse. Cependant, nous sommes déçus que le club n’ait pas fait un geste de bonne volonté pour offrir des billets à un prix raisonnable aux groupes de partisans qui ont accompagné l’équipe alors que le stade était parfois à moitié plein», a renchéri Simon Carignan, coordonnateur du 1642MTL.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.