Violent conflit avec Kendrick Lamar: qui sont donc les amis de Drake à Montréal?
Le Journal de Montréal
Le chanteur Drake a mêlé la ville de Montréal aux tensions qui l’opposent présentement au rappeur Kendrick Lamar en mentionnant dans sa dernière chanson qu’il avait des «contacts» dans la métropole. Mais de qui s’agit-il? Le Journal s’est penché sur la question.
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«My Montreal connects stand up, not fall down / Mes contacts montréalais se tiennent debout, ils ne tombent pas», soutient Drake sur The Heart Part 6, un titre visant Kendrick Lamar paru ce week-end qui vient s’ajouter à la guerre de mots qui dure depuis mars entre lui et le rappeur américain.
Les deux rappeurs se relancent à coups de chansons haineuses et d’allégations, notamment sur Not Like Us, où Lamar accuse Drake de pédophilie.
Plus tôt mardi, on apprenait qu’un garde du corps de Drake avait été atteint par balle près de la résidence de la vedette, à Toronto. On ignore si cet incident est relié au conflit entre les deux vedettes.
Selon ce qu’a appris Le Journal, les contacts de Drake dans la métropole seraient issus des milieux du divertissement et du showbiz. Ziggy Eichenbaum, propriétaire du Ziggy’s Pub, à Montréal, a notamment connu le rappeur de Toronto alors qu’il était encore acteur dans la série Degrassi: la nouvelle génération.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.