[VIDÉOS]: Serge Thériault témoigne pour le 25e anniversaire du film «Les Boys»
Le Journal de Montréal
Serge Thériault, dont les Québécois s’ennuient énormément, a fait une apparition remarquée dans l’émission spéciale soulignant les 25 ans du film Les Boys, dimanche soir, à TVA.
L’interprète de Môman dans La petite vie et de François dans la franchise Les Boys n’était pas sur le plateau lors de la captation avec ses camarades Rémy Girard (Stan), Pierre Lebeau (Méo), Paul Houde (Fern), Patrick Huard (Ti-Guy), Patrick Labbé (Mario), Roc Lafortune (Julien), Marc Messier (Bob), Maxim Roy (Sonia) et Yvan Ponton (Jean-Charles).
On le voit toutefois en chair et en os dans des segments enregistrés.
Il joue au backgammon avec Luc Guérin (Marcel), comme les deux hommes le faisaient à l’époque pendant les tournages sur le banc des joueurs.
Le comédien et humoriste de 75 ans a l’air en forme, lui qui s’est tenu à l’écart des projecteurs ces dernières années en raison d’enjeux de santé mentale et de dépression. Le touchant documentaire Dehors Serge dehors, de Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe, sorti en 2021, traitait d’ailleurs du fait qu’il n’avait pas mis le pied à l’extérieur de chez lui pendant six ans.
Serge Thériault témoigne de son expérience dans les quatre premiers films des Boys où, dit-il, tous les comédiens «étaient égaux».
«Il n’y en a pas un qui était dans un Winnebago ou quelque part. Tout le monde était égal, c’est ça qui a été bien et ça, c’est le producteur qui a réussi à faire ça parce que pour lui, il n’y avait pas de stars, il y avait juste des joueurs, voilà», dit Serge Thériault.
Ce dernier résume le projet des Boys en évoquant «la simplicité, le fun, le travail, la sueur, l’attention pour les autres, surveiller quand les autres ont du trouble et de faire: "okay, je vais aller l’aider". C’est ça, pour moi, c’est le plaisir d’être ensemble tout le temps.»
La preuve qu’il va mieux: Serge Thériault recommence à faire des apparitions ici et là, pour notre plus grand plaisir. En plus de l’émission Les Boys 25e anniversaire – Y’en aura pas eu de facile!, il a aussi surpris tout le monde en apparaissant dans la toute dernière scène des nouveaux épisodes de La petite vie aux côtés de «Pôpa», joué par Claude Meunier. Les deux ont partagé la scène pendant des années dans le duo Paul et Paul et dans Ding et Dong, alors c’est toujours touchant de les retrouver ensemble.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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