[VIDÉOS] «Sortez-moi d’ici!»: d’une reine à l’autre! Voyez qui a été couronnée grande gagnante
Le Journal de Montréal
Clodine Desrochers n’est pas celle qui faisait le plus de bruit ou qui prenait le plus de place à Sortez-moi d’ici!. Toujours volontaire au camp et courageuse lors des défis, l'animatrice d'expérience ne pouvait pas espérer meilleur retour dans l'œil du public qu'en devenant reine de la jungle, ce qui est survenu à la finale de la deuxième saison, dimanche.
Attentionnée, empathique et toujours prête à foncer, Clodine a été couronnée grande gagnante au terme d’un dernier défi d’élimination particulièrement éprouvant. Elle succède ainsi à Andréanne A. Malette, qui avait triomphé l’an dernier.
La fondation pour laquelle elle jouait, À deux pas de la réussite, fournit du matériel scolaire et du tutorat à des jeunes de la région de Lanaudière. Elle touche la bourse de 50 000$ attribuée à la cause du campeur victorieux.
Les deux autres finalistes, Dave Morissette et Rosalie Vaillancourt, nous ont aussi divertis et émus lors de leur séjour au Panama.
À l’instar des autres campeurs, Clodine Desrochers a tout donné et elle sort grandie de cette expérience hors norme.
L’Agence QMI a soumis à la quinquagénaire qu’elle était une force tranquille. Elle a acquiescé tout en nuançant.
«Je suis un mélange de force et de vulnérabilité. Je vais au bout des choses, mais je doute souvent de moi. Le doute est un moteur pour moi», a dit Clodine, qui a regardé la finale dans le garage de Rosalie Vaillancourt, avec Sophie Durocher, Dave Morissette, Patricia Paquin, Alex Perron et Audrey Roger.
Retour souhaité à la télé
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.