[VIDÉO] Roxane Bruneau craque sous la pression dans un documentaire
Le Journal de Montréal
La bande-annonce du documentaire Roxane Bruneau: à sa manière nous montre une artiste qui a gravi les échelons très rapidement et qui a parfois le vertige maintenant qu’elle est au sommet. «J’ai toujours rêvé à ça, mais on dirait qu’il y avait une partie de moi qui n’y croyait pas pantoute», dit-elle à la caméra.
«De l’extérieur, ça a toujours l’air beau, mais quand les rideaux ferment, c’est là où ça peut devenir extrêmement laid», ajoute-t-elle.
Quelques secondes plus tard, la femme de 32 ans est dans tous ses états et se prend la tête entre les mains: «Je suis assez tannée! Pourquoi je m’inflige ça!»
On retourne à son ancien travail dans une pizzéria, où «elle croyait finir sa vie», souffle-t-elle en retenant ses larmes, comme si elle réalisait tout le chemin parcouru en si peu de temps et l’avenir radieux qui est maintenant le sien.
Elle confie qu’à 15 ans, l’avenue qu’elle croyait tracée pour elle l’aurait menée à être sans domicile fixe et à jouer de la guitare.
À travers cet exercice d’introspection, Roxane Bruneau ouvre toutes grandes les portes de son intimité à ses admirateurs, et tel un livre ouvert, elle donne accès à toute une gamme d’émotions.
Bref, celle qui est l’une des nouvelles coachs de La Voix se raconte comme jamais dans cette heure de télévision produite par Productions Déferlantes, en collaboration avec Québecor Contenu.
Il y est question de ses débuts sur internet et sur les réseaux sociaux, des prix Félix qu’elle a remportés à l’ADISQ et de son passage au Centre Bell, en avril dernier, pour clore sa tournée Acrophobie.
Le documentaire Roxane Bruneau: à sa manière sera diffusé le dimanche 21 janvier, à 21h, soit juste après le premier épisode de la 10e saison de La Voix.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.