Victime d’un malaise et hospitalisé: un concert de Robert Charlebois annulé à Joliette
Le Journal de Montréal
Un concert que Robert Charlebois devait donner à Joliette, jeudi soir, a été annulé parce que l’icône de la chanson québécoise a été victime d’un malaise et a été transportée à l’hôpital en ambulance.
L’incident est survenu durant le test de son, selon la publication Facebook d’une femme qui avait des billets pour le spectacle. «Il était en train de faire ses tests de son. Il s’est levé les mains dans les airs et il a demandé de l’aide», indique Marie-Claude Roch.
Heureusement, plus de peur que de mal. Dans un message publié sur Facebook, son équipe a tenu à rassurer ses admirateurs. «Robert Charlebois va bien. Il a eu un malaise vagal, hier, en répétitions. Par précaution, il a consulté un médecin. Il est en forme et profitera des prochaines heures pour se reposer.»
Pour l’instant, on ne sait pas si les concerts qui sont à son agenda au cours des prochains jours sont maintenus. Il doit chanter à Saint-Eustache et Gatineau, les 11, 15 et 16 mai, avant de s’envoler pour Paris pour une série de neuf représentations au Théâtre Bobino, du 29 mai au 9 juin.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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