Une nouvelle série de Luc Dionne pour le Club illico s’intéressera au deuxième procès de «Mom» Boucher
Le Journal de Montréal
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
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L’Appel, un suspense en six épisodes, s’intéressera au deuxième procès de l’ancien chef des Hells Angels Maurice «Mom» Boucher, mais sans braquer ses projecteurs sur le motard.
C’est en fait la procureure vedette France Charbonneau qui sera au cœur de l’intrigue, car c’est elle, aidée d’enquêteurs sur le terrain, qui a fait en sorte de faire condamner Boucher à une longue peine de prison. La série nous permettra de voir comment, tous ensemble, ils y sont parvenus.
«France c’est un personnage théâtral, c’est une actrice, car la cour c’est un théâtre», a dit Luc Dionne, mardi, lors du dévoilement de la distribution.
Il connaît bien France Charbonneau comme amie, procureure, juge et commissaire. Le scénariste d’Omertà et District 31 parle d’elle comme d’un bourreau de travail qui n’a pas froid aux yeux. «Elle a travaillé, travaillé et travaillé, et pas dans des conditions faciles.»
Pour camper France Charbonneau – que les Québécois ont aussi connu lorsqu’elle a présidé la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (appelée familièrement la «commission Charbonneau») –, on a fait appel à la talentueuse Magalie Lépine-Blondeau, déjà présente sur Club illico dans la série La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, de Xavier Dolan.
C’est la première fois qu’elle jouera une femme qui existe en chair et en os, mais il n’est pas question d’en faire une imitation.
«Je veux qu’on la reconnaisse, oui, en ce moment je regarde des archives, j’essaie de trouver où elle place sa voix, son débit. Je la vois beaucoup en représentation, alors il va falloir que je trouve ma France au quotidien. Je veux trouver sa force de caractère. Luc Dionne me parle souvent de son courage. Dans ce que je regarde de la commission Charbonneau, elle est très frondeuse, elle n’accepte pas la bullshit de personne et elle roule même des yeux», a dit la comédienne.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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