Sept idées pour le congé de Pâques
Le Journal de Montréal
Alors que le long congé pascal s’amorce, les journalistes culturels du Journal ont concocté une liste de sorties, de films et d’activités pour profiter de cette fin de semaine qui, pour certains, conserve un accent religieux.
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Si les mélodies du célèbre groupe disco suédois incitent plus au déhanchement qu’au recueillement, le cadre féerique de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs illuminée par des milliers de chandelles saura apaiser les esprits qui en ont besoin. Le quatuor à cordes Listeso interprétera plus d’une dizaine de pièces du groupe ce vendredi 15 avril. Représentations à 19 h et à 21 h 15. Billets requis.
L’expérience de projections lumineuses se mouvant sur la structure de la Basilique Notre-Dame de Montréal n’a pas fini d’attirer les foules. Acclamée mondialement, Aura est de retour sous une forme renouvelée, enrichie en musique classique et étoffée en images dansantes. Billets disponibles pour le 18 avril.
Ce film du réalisateur Denys Arcand, sorti en 1989, sera présenté le 17 avril à 21 h sur les ondes de Télé-Québec. Il raconte l’histoire d’un jeune acteur qui, sollicité par un curé, met au point une version rafraîchie de la passion du Christ.
Pourquoi ne pas profiter du congé pascal pour s’offrir une sortie en famille au cinéma ? Ça tombe bien, la comédie fantaisiste Sonic le hérisson 2, deuxième volet des aventures du célèbre petit hérisson bleu, est à l’affiche dans les salles du Québec depuis la semaine dernière.
Dans ce nouvel épisode, Sonic doit empêcher son ennemi juré, le Dr Robotnik, de s’emparer d’une émeraude qui aurait le pouvoir de détruire des civilisations entières.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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