Roland-Garros: Félix Auger-Aliassime revient en force et passe au troisième tour
Le Journal de Montréal
Félix Auger-Aliassime a laissé filer une manche en chemin, mais il s’est joliment repris afin de se qualifier pour le troisième tour de Roland-Garros, jeudi. Un stade de la compétition que le Québécois atteint pour un deuxième tournoi majeur de suite, après avoir perdu d’entrée de jeu lors de trois des quatre levées du Grand Chelem, l’an dernier.
Depuis quelques semaines, il est bon de se demander si les résultats de Félix témoignent de son véritable retour en force, après une année 2023 pénible. On semble maintenant avoir la preuve que oui.
Le match de jeudi ne fut toutefois pas aussi convaincant que lors de la ronde initiale contre le Japonais Yoshihito Nishioka, comme l’indique le pointage de 6-4, 4-6, 6-3 et 6-2.
Mais c’est parfois le cas quand les joueurs affrontent ces adversaires peu connus qui ont moins d’expérience sur le circuit et qui n’ont rien à perdre. Pas de points à défendre, pas de pression: souvent, ces rivaux moins bien classés laissent aller leurs coups... et parviennent à embêter un peu, et parfois même beaucoup, les têtes de série.
Moins connu, son rival du jour, l’Allemand Henri Squire, l’était avant le début de la quinzaine parisienne. Issu des qualifications, c’est à la Porte d’Auteuil que le 221e joueur au monde a remporté son premier match sur l’ATP, en début de semaine, contre l’Australien Max Purcell.
Avec son tennis tout en attaque, Squire est parvenu jeudi à s’offrir quelque chose que Nishioka n’avait jamais pu soutirer à Félix, au premier tour: des balles de bris.
Si la 21e tête de série s’en est tirée sans trop de dégâts au premier et au quatrième set, ce ne fut pas le cas au deuxième. Brisé tard, Auger-Aliassime n’est jamais parvenu à rattraper son retard dans cette manche.
Il n’avait pourtant pas besoin de ça pour étirer sa journée de travail, le Québécois de 23 ans. La pluie allait de toute façon s’en charger. Comme ce fut le cas à deux occasions durant son match de lundi, elle allait le chasser au vestiaire en fin de troisième manche.
Vraiment, dame Nature s’acharne sur «FAA», qui avait déjà vu ses plans de mercredi, où le match était initialement prévu, tomber à l’eau.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.