Retour sur le tapis rouge: les belles des Emmy
Le Journal de Montréal
Le coup d’envoi de ce qui s’avère être une saison de galas comme on les connaissait prépandémie a été sonné dimanche à Los Angeles lors de la 73e édition des Emmy Awards. Les stars du petit écran ont opté pour les codes du glamour hollywoodien, l’esthétique des années 1990 et les manches exubérantes pour en mettre plein la vue, le tout illuminé de colliers ras du cou. Passage en revue de mon top 8 des tenues marquantes.
Cette robe blanche à la coupe débardeur, ornée de plumes blanches, vertes et bleues de Louis Vuitton était le parfait complément au style singulier de Cynthia Erivo.
Dior revisite une fois de plus la célèbre ligne Corolle de la maison, dévoilée il y a près de 75 ans. Yara Shahidi y insuffle la jeunesse et la joie, décorée de bijoux Cartier.
Anya Taylor-Joy a percé l’écran dans Le jeu de la dame et épate sur les tapis rouge, cette fois dans une création jaune signée Dior, accessoirisée de bijoux Tiffany & Co.
Nicole Byer y est allée d’une double extravagance en optant pour un bouillon de tulle Christian Siriano d’un violet électrique.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.