Pink Floyd explore et ouvre ses horizons
Le Journal de Montréal
Le 30 octobre 1971, Pink Floyd confirmait, avec l’album Meddle, qu’il était pour devenir un groupe important dans le monde de la musique. Les 24 minutes de la pièce Echoes ont propulsé la formation britannique vers les sommets.
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David Gilmour, Nick Mason, Roger Waters et Rick Wright avaient fait belle impression avec l’album Atom Heart Mother. Le quatuor, reconnu pour ses courtes pièces psychédéliques, venait d’entreprendre un virage vers des pièces plus longues et exploratrices.
Meddle, qui vient d’avoir 50 ans, fait partie des nombreux albums incontournables qui ont été lancés durant l’année 1971.
La lourdeur de One of These Days, qui ouvre l’album, A Pillow of Winds, les chants des fans de soccer de l’équipe de Liverpool sur Fearless, la légèreté de San Tropez et les aboiements d’un chien sur Seamus attirent aussi l’attention.
Pour la création de cet album studio, le quatuor explore sans avoir d’idée précise en tête. Rapidement, les musiciens constatent que les huit pistes de la console d’enregistrement des studios Abbey Road à Londres ne répondent pas à leurs attentes.
Une note de piano
Gilmour, Mason, Waters et Wright décident d’aller poursuivre les sessions d’enregistrements au Studio AIR à Londres. Le studio est plus petit, mais il est le premier à être muni d’une console 16 pistes.
Le quatuor cherche et semble aller nulle part. Les séances de travail débutent en début d’après-midi et se terminent tôt le matin.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.