Pierre Bruneau aux commandes de la soirée électorale
Le Journal de Montréal
Le chef d’antenne Pierre Bruneau va piloter la soirée électorale de lundi à TVA et à LCN avec toute une équipe de collaborateurs et de journalistes présents sur le terrain à travers le Québec.
M. Bruneau, qui voit son travail comme celui d’un entraîneur-chef au hockey, entend envoyer ses meilleurs joueurs sur la glace pour vulgariser et expliquer les résultats aux Québécois.
«J’étais arbitre au “Face-à-face” et je vais être “coach” lundi soir pour mettre la lumière aux bons endroits», a dit M. Bruneau en entrevue avec l’Agence QMI.
Ne se privant pas d’analogies sportives, celui qui compte à son actif tout près d’une trentaine de soirées électorales – en incluant les élections au fédéral, à Québec, dans les municipalités et aux États-Unis – a dit que le rendez-vous de lundi est, pour lui, comme le septième match de la finale de la Coupe Stanley.
«La soirée électorale, c’est comme une finale de hockey, a-t-il ajouté. On a mis la table avec le “Face-à-face”, puis il y a eu les entrevues faites avec chacun des chefs et cette soirée-là, les gens veulent avoir les résultats et savoir comment ça se passe.»
Dès 18 h 30 à LCN, et à compter de 19 h 30 à TVA, l’émission spéciale «Fédérales 2021» va réunir autour de M. Bureau ses collaborateurs habituels Mario Dumont, Paul Larocque, Emmanuelle Latraverse et Jean-Marc-Léger.
Au moment de parler à Emmanuelle Latraverse, jeudi, elle étudiait les circonscriptions de l’Atlantique et se préparait en vue des répétitions prévues au cours du week-end.
«Tu ne peux pas être trop préparé. Tout ce que tu as fait en amont te sert à analyser en direct. Ce que j’adore en fait de la soirée électorale, c’est que j’ai autant de plaisir à la préparer qu’à la faire», a indiqué la journaliste, qui, à chaque élection, ressemble dans un cahier tout ce qu’il y a à savoir sur les circonscriptions en jeu. Et au fédéral, on parle de 338 circonscriptions.
Les «jouteurs» seront de la partie
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.