Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d’une journée meurtrière
Le Journal de Montréal
Israël a mené mardi de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, après les bombardements de la veille qui ont fait 558 morts et font redouter un embrasement de la région près d’un an après le début de la guerre à Gaza.
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La crainte d’une guerre à grande échelle au Proche-Orient va dominer l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre mardi à New York, au moment où l’escalade militaire ne cesse de s’aggraver entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran et allié du Hamas palestinien.
Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé «des dizaines de cibles du Hezbollah dans de nombreuses régions du sud du Liban», et visé des infrastructures et des armements du mouvement islamiste.
Le Hezbollah a revendiqué de nouveaux tirs de missiles Fadi 2 vers Israël et annoncé avoir visé des sites militaires proches d’Haïfa, la grande ville du nord du pays, dont une «usine d’explosifs» à environ 60 kilomètres de la frontière libanaise, ainsi que la ville de Kiryat Shmona.
Les bombardements de lundi, d’une intensité sans précédent depuis le début des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise en octobre 2023, ont visé environ 1 600 cibles, selon l’armée, dans le sud du Liban et la vallée de la Békaa, dans l’est, des bastions du Hezbollah.
Ces frappes ont fait 492 morts, dont 35 enfants et 58 femmes, et 1 645 blessés, selon les autorités libanaises. L’armée israélienne a fait état d’un «grand nombre» de membres du Hezbollah tués.