Nostalgie télé : Catherine Girard-Audet épatée par le chemin parcouru
Le Journal de Montréal
Sa plume adulée par des milliers d’adolescentes, l’univers de sa Léa Olivier transposé avec succès au petit écran, Catherine Girard-Audet connaît mieux que quiconque l’importance d’offrir aux jeunes un contenu culturel de qualité. L’autrice plonge avec nous dans ses souvenirs télévisuels et pose un regard approbateur sur les émissions jeunesse d’aujourd’hui.
Catherine, quelles émissions jeunesse t’ont marquée?
«Quand j’étais petite, j’adorais le Canal Famille. J’avais un faible pour "L’oiseau Bleu", "Les Trois Mousquetaires", "Belle et Sébastien", "Rémi", "Hutchi", "Maya l’abeille". Mais, avec le recul, je réalise que plusieurs des personnages principaux étaient orphelins, ce qui est tellement triste! C’est peut-être pour ça que j’aimais autant "Passe-Partout"! C’était plus joyeux! Puis, ado, je suis tombée dans la génération "Watatatow", alors c’est sûr que ç’a marqué ma jeunesse! Je suivais les aventures tous les jours!»
Quels sont tes plus beaux souvenirs d’enfance liés au petit écran?
«Évidemment, l’heure "Passe-Partout". C’était magique! Et aussi les "bonshommes" du samedi matin, comme "La bande à Picsou" et "Tic et Tac"».
Regardais-tu beaucoup la télévision quand tu étais enfant et adolescente?
«Honnêtement, oui. C’était avant l’arrivée des réseaux sociaux et du "streaming", alors on regardait beaucoup plus la télé qu’aujourd’hui. Et, comme j’ai deux frères et une sœur plus vieux que moi, j’avais aussi le droit de regarder des émissions plus "adultes", le soir, comme "Chambres en ville", "Lance et compte" et "Les Filles de Caleb".»
Y a-t-il un personnage qui t’a influencée?
«J’étais complètement obsédée par les rebondissements amoureux entre Ovila et Émilie dans "Les Filles de Caleb". J’étais très jeune à l’époque, mais j’ai dû voir les reprises plusieurs dizaines de fois. Émilie Bordeleau est un personnage féminin très fort, qui a eu un impact sur moi. Comme j’ai grandi à Québec, "Lance et compte" a aussi eu une importance particulière pour les nostalgiques des Nordiques!»
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
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Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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