Nos 20 chansons préférées des Trois Accords commentées par le chanteur Simon Proulx
Le Journal de Montréal
Formée en 1997 par deux amis de «Drummond» – Simon Proulx et Olivier Benoît – la formation Les Trois Accords en a fait du chemin depuis ses débuts à tourner dans les stations de radio étudiante. «On oublie à quel point le groupe Les Trois Accords était une proposition qui n’était pas évidente au début», souligne le chanteur et désormais seul auteur des paroles, Simon Proulx. Le Journal a discuté longuement avec l’artiste de 42 ans qui s’est fait un plaisir de replonger dans ses souvenirs de création de 20 pièces choisies par la journaliste.
Commençons par les premiers succès.
Gros mammouth album turbo, 2004
«C’est notre première rencontre avec le public. Au départ, quand on a envoyé nos démos dans les radios, il y a un animateur de CISM (la radio étudiante de l’Université de Montréal) qui avait trouvé le titre drôle. Il l’a mise en ondes et a commencé à recevoir des appels. Même chose la semaine suivante. Tout a décollé avec cette chanson. C’est aussi la première chanson pour laquelle on a fait un vidéoclip... dans un chalet l’hiver pour une chanson d’été! (rires)»
Gros mammouth album turbo, 2004
«C’est la plus vieille chanson de notre répertoire qu’on joue encore. Elle n’a pas un format standard, c’est comme une sorte de ritournelle sans fin. Après Hawaiienne, on voulait rapidement sortir une autre chanson, on ne voulait vraiment pas être un feu de paille. On voulait montrer notre univers. C’est une chanson encore super importante pour nous.»
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.