Les larmes aux yeux, Kevin Spacey blanchi d'agressions sexuelles à Londres
Le Journal de Montréal
« Non coupable »: jugé depuis un mois pour agression sexuelle sur quatre hommes, l'acteur américain Kevin Spacey a accueilli les larmes aux yeux et avec soulagement le verdict en sa faveur prononcé mercredi à l'issue de son procès à Londres.
• À lire aussi: Elton John témoigne au procès de Kevin Spacey à Londres
• À lire aussi: À son procès à Londres, Kevin Spacey continue de nier toute agression sexuelle
• À lire aussi: Kevin Spacey affirme être un «gros dragueur»
Après avoir délibéré pendant 12 heures et 26 minutes, les jurés de la Southwark Crown Court de Londres ont déclaré la vedette - qui fête ses 64 ans mercredi - non coupable des neuf charges retenues à son encontre.
« Je suis énormément reconnaissant au jury pour avoir pris le temps d'examiner avec soin toutes les preuves et les faits avant de rendre leur décision, et j'accepte le verdict d'aujourd'hui avec humilité », a-t-il affirmé peu après devant la nuée de journalistes qui l'attendaient devant le tribunal.
Il s'est ensuite engouffré dans un taxi, alors qu'une admiratrice criait « On t'aime Kevin ! » et qu'un autre fan lui demandait s'il allait rejouer dans la série « House of cards ».
Quelques minutes plus tôt, au prononcé du verdict, l'acteur, qui avait plaidé non coupable, avait essuyé quelques larmes avec un mouchoir tendu par l'huissière située près de lui dans le box vitré des accusés.
Se tournant vers les jurés, il avait porté sa main à sa poitrine et leur avait dit « merci », avant de serrer dans ses bras ses avocats.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.