Les avocats de Johnny Depp dénoncent l'effet «dévastateur» des accusations d'Amber Heard
Le Journal de Montréal
Les accusations de violences conjugales portées contre Johnny Depp par son ex-femme Amber Heard ont eu un effet «dévastateur» pour la carrière de l’acteur américain, a affirmé mardi son avocat devant un tribunal aux États-Unis, où l’ancien couple s’accuse mutuellement de diffamation.
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Ce procès, qui se déroule près de Washington, découle d’une tribune publiée dans le Washington Post en 2018, dans laquelle Amber Heard se décrivait comme une «victime de violences conjugales» brimée par la société après être sortie du silence deux ans plus tôt.
«Cette affaire montre à quel point les mots peuvent être dévastateurs quand ils sont faux et prononcés publiquement», a affirmé l’avocat de l’acteur, Benjamin Chew, à l’ouverture des débats.
«Amber Heard a changé à jamais la vie et la réputation de M. Depp et vous l’entendrez raconter le terrible impact que cela a eu sur sa vie», a-t-il dit en s’adressant aux jurés.
Selon Benjamin Chew, Amber Heard avait accusé son mari de violences en 2016 pour se venger de lui après sa décision de divorcer.
Et deux ans plus tard, «dans le sillage du mouvement MeToo» dénonçant les violences sexuelles et «juste avant la sortie du film Aquaman» dans lequel elle jouait, Amber Heard «a choisi de rappeler au monde ces allégations venimeuses dans un journal reconnu mondialement», a-t-il assuré.
Liberté d’expression
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.