Les Alouettes en manque d’inspiration
Le Journal de Montréal
Les Alouettes de Montréal avaient un énorme défi devant eux, samedi soir au Stade Percival-Molson, et ils l’ont échoué, s’inclinant par la marque de 27 à 18.
Fort d’une performance de quatre passes de touché lors de la semaine précédente, contre le Rouge et Noir d’Ottawa, le quart-arrière des Lions Michael Reilly n’a pas été aussi dominant, mais il a tout de même trouvé ses receveurs 21 fois en 25 tentatives, pour 308 verges de gains.
Reilly a réussi deux relais pour un majeur, dont un de 75 verges à Lucky Whitehead, au deuxième quart. C’est la deuxième fois de la saison que les deux hommes unissaient leurs efforts pour inscrire un majeur sur cette distance.
Le porteur de ballon James Butler a aussi franchi la ligne des buts pour les Lions, sur un jeu au sol, dès leur première séquence à l’attaque du match.
Attaque anémique
En l’absence de l’entraîneur-chef Khari Jones, incommodé par la COVID-19, les adjoints Michael Lionello et André Bolduc avaient la tache de sélectionner les jeux en attaque. Même si l’unité offensive a cumulé plus de 400 verges au total, elle n’a jamais été réellement en mesure de dompter la défensive des Lions, qui s’est dressée tel un mur.
Vernon Adams fils a été la principale victime de la tertiaire adverse, qui a réussi deux interceptions, dont une dans sa propre zone des buts, en plus de rabattre 13 passes, un record d’équipe. Le pivot des «Moineaux» a seulement complété 16 des 36 relais qu’il a tenté, pour 270 verges.
Eugene Lewis, le receveur de passes le plus visé par Adams fils, a seulement capté quatre des 11 ballons dirigés vers lui.
Au sol, William Stanback a engrangé 139 verges sur 18 portées, tandis qu’Adams fils en a ajouté 44 sur sept courses.