Le coût d’acquisition des «limousines» ministérielles a plus que doublé
TVA Nouvelles
À environ 120 000 $ chacun, les plus récents véhicules de fonction des ministres du gouvernement Legault ont coûté deux fois plus cher que les précédents, mais Québec refuse de dire pourquoi et même de préciser le modèle.
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Selon un tableau produit par le ministère des Transports et de la Mobilité durable à la suite d'une demande d'accès à l'information, trois véhicules de fonction récemment achetés par le gouvernement pour transporter le gouvernement ont coûté autour de 120 000 $ l’unité.
Les contribuables ont ainsi payé pour ces véhicules plus que le double du prix habituel, si on les compare à ceux mis en service pour d’autres ministres au cours des cinq dernières années.
Généralement, le «coût d'acquisition incluant le système d'urgence des véhicules» protocolaires utilisés par les ministres tournait plutôt autour de 50 000 $, révèle le document consulté par notre Bureau parlementaire.
Seuls les noms des ministères y sont précisés. Difficile de savoir avec précision quel ministre l’utilise et de quel type de véhicule il s’agit.
Pour le véhicule à 121 236 $ acquis pour le Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuits, il s'agit vraisemblablement de celui transportant Ian Lafrenière.
Plus hasardeux de dire qui, entre Kateri Champagne Jourdain (ministre de l'Emploi) et Chantal Rouleau (ministre responsable de la Solidarité sociale), se déplace dans un véhicule à 120 684 $.
Après la pause estivale, les hostilités reprendront le 10 septembre à l’Assemblée nationale. Au cours de cette nouvelle saison politique, le gouvernement de François Legault soufflera aussi les bougies du deuxième anniversaire de sa réélection. Deux ans après avoir été reportés au pouvoir avec une super majorité, quels sont les grands enjeux auxquels les caquistes devront s’attaquer d’ici la fin du mandat? Quels projets de loi seront au menu législatif cet automne? À quoi s’attendre? Notre Bureau parlementaire a relevé quelques incontournables, qu’il faudra surveiller.