
Lane Hutson serait fou de ne pas viser 4 ans
TVA Nouvelles
Lane Hutson est un bon petit gars qui ne demande qu’à jouer au hockey. Pas du tout le genre de joueur qui voudrait entrer en guerre contractuelle avec le Canadien de Montréal. Mais la réalité est la suivante: s’il veut gagner le plus d’argent possible, il serait fou de ne pas viser une entente de quatre ans.
En discutant avec quelques sources dans le milieu, on constate que les négociations promettent d’être fort intéressantes – si Hutson entend être gourmand, bien entendu.
Hutson pourra signer une prolongation de contrat avec le Tricolore dès le 1er juillet. Il aura des arguments massue, lesquels seront: finaliste au trophée Calder ou récipiendaire de celui-ci, récolte de 63 points (au rythme actuel), moyenne de temps de jeu supérieure à 22 minutes et le fait qu'il est le quart-arrière de l’avantage numérique à 21 ans.
Le directeur général du Tricolore, Kent Hughes, n’est pas du genre à laisser traîner ce genre de dossier. À la première occasion, il avait mis sous contrat pour huit ans Juraj Slafkovsky l’été dernier. Il a attendu un peu plus longtemps dans le cas de Cole Caufield, mais c’était notamment en raison d’une blessure à une épaule.
La conjoncture n’était pas la même quand Caufield et Slafkovsky ont signé leurs contrats respectifs; le plafond salarial est resté figé à 81,5 millions $ pendant des années avant d’augmenter légèrement, de 2 millions $, de 2022 à 2024, puis de 4,5 millions $ pour 2024-2025.

Lane Hutson est un bon petit gars qui ne demande qu’à jouer au hockey. Pas du tout le genre de joueur qui voudrait entrer en guerre contractuelle avec le Canadien de Montréal. Mais la réalité est la suivante: s’il veut gagner le plus d’argent possible, il serait fou de ne pas viser une entente de quatre ans.