La Suisse remporte le concours de l'Eurovision
Le Journal de Montréal
Nemo a remporté dimanche (heure locale) pour la Suisse l'Eurovision avec «The Code», une chanson très personnelle sur le fait d'être non binaire, un sacre qui clôt un concours marqué par les controverses, notamment sur la participation d'Israël.
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«J'espère que cette compétition pourra continuer à encourager la paix et la dignité pour chacun», a déclaré en recevant son trophée l'artiste de 24 ans, les yeux embués de larmes.
Avec sa veste à plumes roses et rouges et sa jupe satinée rose, Nemo a obtenu les faveurs des jurys avec 365 points, mais aussi séduit le public qui lui en a rapporté 226, lui permettant avec 591 points de dépasser le favori croate, Baby Lasagna qui a cumulé 547 points.
«"The Code" raconte le voyage que j'ai commencé en réalisant que je ne suis ni un homme ni une femme», avait auparavant raconté Nemo, qui donne au petit pays alpin, chantre de la neutralité politique sa troisième couronne dans un concours qui se veut apolitique. C'est la première victoire de la Suisse depuis «Ne partez pas sans moi» interprétée par Céline Dion en 1988.
L'édition 2024 de l'Eurovision a été accaparée par les controverses autour de la participation israélienne, sur fond de conflit à Gaza.
Samedi, plus de 5 000 personnes ont défilé dans les rues de Malmö, où la compétition se tenait, contre la participation d'Israël. Deux jours plus tôt, ils étaient plus de 10 000 dans cette ville où vit la majorité de la population suédoise d'origine palestinienne.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.