La folie « Squid Game » atteint la Chine malgré le blocage de Netflix
Le Journal de Montréal
PÉKIN, Chine | Produits dérivés, friandises et piratage: la folie planétaire autour de la série sud-coréenne « Squid Game » atteint la Chine, où le blocage de Netflix n’empêche pas sa popularité... grâce aux sites illégaux de streaming.
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Cette série en neuf épisodes met en scène des centaines de personnages participant à un concours de jeux d’enfants afin de remporter 45,6 milliard de wons (environ 40 millions $), mais où les perdants sont tués.
Netflix n’est pas accessible en Chine. Mais même si la plateforme américaine l’était, « Squid Game » aurait peu de chance de passer à travers les ciseaux des censeurs chinois en raison de son ultra-violence.
Comme souvent toutefois pour les productions étrangères, plusieurs sites internet chinois, très faciles d’accès, propose de regarder la série (illégalement) en streaming, contribuant à son succès croissant dans le pays.
Depuis quelques semaines, « Squid Game » anime ainsi les conversations sur les réseaux sociaux, notamment auprès des jeunes Chinois souvent accros aux nouvelles technologies, au point de devenir un petit phénomène.
À Shanghai, une foule vient désormais se prendre en photo devant un nouveau magasin vendant des « dalgona », ces galettes de sucre craquantes, emblématiques de « Squid Game » où elles sont au cœur d’un défi à relever par les participants.
« Palpitante »
« J’avais déjà vu une de ces friandises en vente sur internet, mais c’est la première fois que j’en vois une en vrai », s’enthousiasme un client auprès de l’AFP.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.