L’armée américaine reconnaît que sa dernière frappe à Kaboul était «une erreur tragique»
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | L’armée américaine a reconnu vendredi que sa dernière frappe fin août à Kaboul, qui a tué «dix civils», dont «jusqu’à sept enfants», était «une erreur tragique».
«Il est improbable que le véhicule et ceux qui sont morts aient été liés à l’EI-K», le groupe jihadiste État islamique-Khorasan, ou aient représenté «une menace directe pour les forces américaines», a déclaré à la presse le général Kenneth McKenzie, chef des forces américaines en Afghanistan avant leur retrait définitif.
«Notre enquête conclut désormais que cette frappe était une erreur tragique», a-t-il ajouté, assurant assumer «la pleine responsabilité».
«J’offre mes sincères condoléances à la famille et aux amis de ceux qui ont été tués», a-t-il poursuivi.
Il a rappelé que cette frappe au drone, le 29 août dans la capitale afghane, était censée empêcher une «menace imminente» de l’EI-K, quelques jours après un attentat de ce groupe qui avait tué 13 militaires américains près de l’aéroport de Kaboul.
Plus de détails suivront.