L’acéricultrice rebelle vue par Hollywood
Le Journal de Montréal
Le célèbre vol de 2700 tonnes de sirop d’érable survenu en 2012 à Saint-Louis-de-Blandford intéresse Hollywood. Une série intitulée The Sticky reviendra sur cet événement et l’héroïne principale est librement inspirée de la Beauceronne Angèle Grenier, celle qu’on a surnommée « l’acéricultrice rebelle ».
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« Lorsque j’ai lu cela ce matin, ça m’a amusée. J’ai trouvé ça drôle », lance la principale intéressée, en entrevue avec Le Journal.
L’ex-productrice de sirop d’érable qui a fait les manchettes il y a quelques années n’était pas trop au courant du projet, mais se souvient de l’intérêt international lors du procès sur le vol de sirop d’érable.
« J’ai suivi le procès au complet. Mais je me rappelle, il y avait un monsieur qui était là et qui prenait des notes pour un futur film. On avait parlé et il m’avait dit que je devrais écrire un livre sur mon combat et que ça ferait une bonne histoire », raconte celle qui a aussi fait partie d’un documentaire sur Netflix.
Du retentissant procès est née une série supportée par nul autre que l’actrice américaine Jamie Lee Curtis, qui va coproduire les six épisodes dans un format humoristique et qui seront présentés sur Prime Video plus tard cette année.
« The Sticky est inspiré du vol du sirop d’érable du siècle, mais l’histoire et les personnages sont fictifs », a tenu à dire une porte-parole de Blumhouse, une boîte de Los Angeles qui produit également la série.
David contre Goliath
Le personnage central est Ruth Clarke, qui est décrite comme une « productrice acéricole canadienne d’âge mûr, très compétente et qui en a assez d’être bloquée par les conventions bureaucratiques de son pays ».
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.