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Kristopher Letang ne fermera jamais la porte au Canadien
Le Journal de Montréal
Le défenseur Kristopher Letang ne dirait pas non à porter l’uniforme du Canadien de Montréal un jour si jamais les Penguins de Pittsburgh en venaient à l’idée de le laisser aller.
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Au cours du plus récent balado Lavoie-Letang, le vétéran a été questionné par Renaud Lavoie au sujet de la possibilité, aussi lointaine qu’elle puisse paraître actuellement, d’évoluer avec le Tricolore, qu’il affrontera d’ailleurs jeudi au Centre Bell. Le numéro 58 admet sans détour qu’il carbure à la pression et qu’il préfère jouer dans un contexte où le meilleur est toujours attendu de sa part. Se retrouver dans un marché de hockey constitue un idéal pour certains, selon lui, et il dit faire partie de ceux-là.
«Je veux la pression sur mes épaules, je veux être la personne qui performe pour son équipe. Cela amène le meilleur de moi, a-t-il dit. Il y a différents types de personnalité. Des gars aiment jouer dans un marché où les gens ne les reconnaissent pas au restaurant et où la pression médiatique n’existe pas. Il n’y a pas 100 personnes pour poser des questions après les matchs et analyser tous les faits et gestes des joueurs. D’autres aiment le spotlight. [...] Moi, j’aime les marchés de hockey, la pression.»
Option bien présente dans sa tête
Insistant pour dire que les Penguins demeurent son équipe et qu’il est pleinement engagé envers eux, Letang sait bien que son séjour au sein de l’organisation de la Pennsylvanie aura une fin, un jour ou l’autre. Le patineur de 34 ans, s’il ne prend pas sa retraite sous les couleurs des «Pens», pourrait se laisser tenter par un passage à Montréal.
«J’ai passé ma carrière avec les Penguins, ils m’ont donné ma chance, m’ont aidé à passer au travers de toutes les épreuves dans ma vie. J’ai eu le soutien de nos deux propriétaires, Mario Lemieux et Ron Burkle. J’ai une relation solide avec plusieurs joueurs, dont Sidney [Crosby]. [...] Mais si j’ai à m’asseoir et penser que le hockey est une business, que tout peut arriver et qu’un jour, les Penguins décideront de rebâtir et de laisser aller le vieux bois mort, c’est sûr que le Canadien – je viens de Montréal, je suis né là-bas – serait dans les choix intéressants», a déclaré celui qui sera admissible à l’autonomie complète l’été prochain.
«C’est dur de s’imaginer dans un autre chandail quand ça fait 15 ans que tu portes le même, mais si tu me disais demain matin que les Penguins ne voulaient plus de moi, puis s’il fallait que je te donne un top 3 ou top 4 d’équipes [à choisir], c’est sûr que le Canadien serait l’une des formations.»