Klô Pelgag ajoute 4 Félix à sa cagnotte
Le Journal de Montréal
Après sept trophées remportés au Gala de l’Industrie lundi, voilà que le « raz-de-marée Klô Pelgag » s’est poursuivi mercredi soir, lors du Premier Gala de l’ADISQ. Klô et ses acolytes ont ajouté quatre Félix à leur récolte annuelle (Album alternatif , Album choix de la critique, Collaboration internationale et Vidéo de l’année).
On savait que 2021 serait l’année de Klô Pelgag, elle qui a vu son projet recevoir un total de 16 nominations pour les trois galas de l’ADISQ. Les deux premiers galas de la musique présentés plus tôt cette semaine nous donnent raison avec déjà 11 trophées attribués à la musicienne et son équipe. Et tout ça, alors que le gala principal dominical n’a pas encore eu lieu!
Dans la catégorie Album alternatif, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a coiffé les disques d’Abelaïd (Adib Alkhalidey), Comment Debord, Laurence-Anne et Robert Robert.
La relevée catégorie du choix de la critique a vu l’auteure-compositrice devancer Louis-Jean Cormier (Le ciel est au plancher), Antoine Corriveau (Pissenlit), Ariane Moffatt (Incarnat) et Vincent Vallières (Toute beauté n’est pas perdue).
Pour la collaboration internationale de l’année, le duo formé de Klô Pelgag et Pomme, pour la chanson Sorcières, a battu notamment les grosses pointures Pierre Lapointe et Mika, qui avaient fait Six heures d’avion nous séparent.
Dimanche soir, Klô Pelgag aura l’occasion d’ajouter trois autres trophées à son manteau de cheminée, elle qui est nommée dans les catégories Auteur.e ou compositeur/compositrice de l’année, Interprète féminine de l’année et Spectacle en ligne francophone.
3 trophées pour Charlotte Cardin
Mis à part Klô Pelgag, le Premier Gala de l’ADISQ, animé pour une troisième fois par Pierre Lapointe, a aussi couronné Charlotte Cardin dans trois catégories (Album anglophone, Artiste de l’année ayant le plus rayonné hors Québec et Spectacle en ligne anglophone/autres langues).
Dans les autres Félix attribués à des albums, on compte Marie Davidson & L'Œil Nu (autres langues), Charles Richard-Hamelin & Andrew Wan (classique soliste et petit ensemble), Vincent Vallières (folk), Jordan Officer (jazz), CRi (musique électronique), Ramon Chicharron (musiques du monde), Roxane Bruneau (pop), Bon Débarras (traditionnel) et Ari Cui Cui (jeunesse).
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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