Juste pour rire ramène ses galas
Le Journal de Montréal
Oubliez les Soirées carte blanche, dont le nom nous agaçait depuis le début, Juste pour rire a décidé de ramener ses bons vieux galas pour son 40e anniversaire, cet été.
Pour cette édition spéciale, ce sont quatre soirées de deux galas uniques qui seront proposées au public, du 20 au 23 juillet, à 18 h et 21 h.
C’est Pierre-Yves Roy-Desmarais qui aura l’honneur d’ouvrir le bal, le 20 juillet. Tout sourit présentement au comique qui a fait des apparitions remarquées dans les deux derniers Bye Bye. Il promène aussi actuellement un peu partout au Québec son premier one-man show acclamé, Jokes Chapeau Maman Magie Piano.
Les quatre galas suivants seront animés par des duos. D’abord, le 21 juillet, l’auteure-compositrice Roxane Bruneau enfilera pour une rare fois l’uniforme d’humoriste et animatrice en compagnie de Phil Roy, qui vient de lancer son deuxième one-man show, Philou. Les deux amis participent aussi à l’émission Qui sait chanter?, sur Noovo.
Richardson et Eddy
Le combo formé de Richardson Zéphir et Eddy King se chargera des deux galas du 22 juillet. Les deux humoristes ont comme point commun d’avoir participé à deux éditions différentes de la téléréalité Big Brother Célébrités. Richardson, qui lancera prochainement son spectacle Zéphir, avait d’ailleurs gagné le prix du public l’an dernier.
Dernière, mais non la moindre, Rosalie Vaillancourt reviendra à l’animation de Juste pour rire, elle qui avait eu sa Soirée carte blanche l’été dernier. L’humoriste, qui a connu un beau succès avec sa première tournée Enfant roi, fait aussi beaucoup parler d’elle avec ses hilarantes webséries Complètement lycée et Rosalie – La comédie musicale.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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