Jean-Pierre Ferland et les femmes: un gentilhomme qui chantait pour les conquérir
Le Journal de Montréal
Jean-Pierre Ferland était un charmeur qui faisait de la musique essentiellement pour séduire les femmes, mais que deux de ses proches amis ont décrit comme un gentilhomme qui préférait s’entourer de femmes fortes.
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«Dès le début, il a mentionné qu’il a commencé à écrire des chansons pour séduire les filles», rappelle le réalisateur Pierre Séguin.
Sa première chanson, avant même qu’il ne devienne connu, s’intitulait Marie ange la douce.
«C’était le nom déformé d’une assistante au bureau où il travaillait à Radio-Canada. Ça charmait beaucoup les femmes de se faire chanter la pomme avec une chanson qui leur était dédiée.»
La musique, explique M. Séguin, était son salut «parce que Jean-Pierre se trouvait moche».
Il peut dire «mission accomplie». La musique et sa personnalité charismatique en ont fait le préféré de bien des dames.
«Il disait: j’ai fait ce métier pour conquérir les femmes et à ce niveau, j’ai réussi», se souvient son ami.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
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Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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