Israël tue le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah
Le Journal de Montréal
Israël a tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe près de Beyrouth, portant un coup dévastateur au mouvement pro-iranien et poussant le Liban et le Moyen-Orient vers l’inconnu.
• À lire aussi: Frappes israéliennes à Beyrouth et chef du Hezbollah tué: «On a une sorte de chaos qui règne»
• À lire aussi: «Nous nous battrons jusqu’à obtenir une victoire»: Israël continue de bombarder le Liban
• À lire aussi: Chef du Hezbollah ciblé: Israël lance une série de frappes sur la banlieue sud de Beyrouth
La mort vendredi de Hassan Nasrallah, considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, risque de déstabiliser le pays et constitue une victoire majeure d’Israël face à l’Iran et ses alliés dans la région.
«Sayyed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs», a annoncé samedi le Hezbollah, plus proche allié de l’Iran, ennemi juré d’Israël, près de 20 heures après la frappe.
Il a été tué avec d’autres membres du mouvement «dans un raid sioniste perfide» sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite, a ajouté le Hezbollah sans préciser leur identité.
«Hassan Nasrallah est mort», a déclaré plus tôt un porte-parole de l’armée israélienne après le raid dévastateur qui a visé selon l’armée le QG du Hezbollah.
Selon un communiqué militaire israélien, Ali Karaké, présenté comme le commandant du front sud du Hezbollah, ainsi que d’autres cadres ont été tués au côté de Nasrallah dans l’opération baptisée «Ordre nouveau».