Il a fait saisir l’immeuble de Juste pour rire: «J’ai besoin de cet argent-là pour vivre», dit André Gloutnay
Le Journal de Montréal
L’archiviste André Gloutnay avait tellement Juste pour rire tatoué sur le cœur, qu’il avait fait graver le logo de l’entreprise sur son pavé uni.
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«Ça a fait moins mal qu’un tatouage, mais ça a coûté plus cher!», a-t-il raconté vendredi dans une entrevue exclusive au Journal.
Après avoir tant aimé Juste pour rire, c’est peut-être lui qui en a, involontairement, précipité la perte.
En 2020, il a poursuivi Gilbert Rozon et le groupe Juste pour rire parce qu’il a été mis à pied après 25 ans de service, alors qu’il avait en poche un «contrat à vie».
Après un jugement de la Cour d’appel du 8 février 2024, qui lui a donné raison et condamné JPR à lui payer la somme de 666 500$ (plus les intérêts et les indemnités), Gloutnay et ses avocats ont émis un avis d’hypothèque légale sur le bâtiment du Groupe juste pour rire, boulevard Saint-Laurent, le 27 février.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.