Hommage à l’album D’eux à la SuperFrancoFête: «Céline n’en revient pas», selon son frère Jacques
Le Journal de Montréal
Céline Dion sait qu’on lui a rendu hommage à la SuperFrancoFête et selon son frère Jacques, elle est étonnée qu’autant d’artistes aient accepté de participer à la célébration de l’album D’eux, qui a réuni près de 7000 personnes à l’Agora de Québec.
«Elle m’a même demandé qui est sur le show», a confié le frère aîné de la vedette, que Le Journal a rencontré avant le début du spectacle Pour toi Céline - hommage à l'album D'eux, dimanche soir.
«Je lui ai nommé les interprètes, autant français que québécois, et elle n’en revient pas qu’autant d’artistes se déplacent pour cet album. Elle l’aime beaucoup, on s’entend, mais elle dit que ça aurait pu être dix artistes et ils auraient pu les chanter les chansons.»
Il n’y a donc pas qu’à Québec, où Mario Pelchat, Bruno Pelletier, Isabelle Boulay, Corneille, Vincent Niclo, Roch Voisine, Véronic Dicaire, Axelle Red et bien d’autres chanteront les pièces de D’eux ainsi que les plus grands succès de la diva, qu’il y aura de l’émotion. Céline Dion aussi est émue.
«Absolument, dit Jacques Dion. Elle m’a écrit deux heures avant que j’arrive à Québec pour me demander des nouvelles. Je lui ai dit que je serais là et que je penserais beaucoup à elle. Elle m’a demandé d’embrasser tout le monde.»
50 Dion à Québec
Pas moins de cinquante membres de la famille Dion ont fait le déplacement à Québec pour assister au spectacle.
Ce n’est rien, si tous les frères, sœurs, enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants avaient dit oui à l’invitation du producteur Sylvain Parent-Bédard, jusqu’à 120 personnes auraient représenté Céline à Québec.
«J’ai dit à Sylvain de faire attention quand il dit qu’il veut inviter toute la famille Dion parce que ça prend une infrastructure complexe pour qu’on soit tous assis ensemble», dit M. Dion en souriant.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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