Grammy 2024: 7 nominations québécoises grâce à Allison Russell et Yannick Nézet-Séguin et Rufus Wainwright
Le Journal de Montréal
Grâce à Allison Russell, Yannick Nézet-Séguin et Rufus Wainwright, le Québec sera de nouveau bien représenté à la prochaine soirée des Grammy.
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À elle seule, la Montréalaise Allison Russell a décroché quatre nominations dans la foulée de la parution de son second album, The Returner, l’été dernier. Elle est en lice dans les catégories Meilleur album americana, Meilleure performance americana (The Returner), Meilleure performance roots americana (Eve Was Black) et Meilleure chanson americana roots (The Returner).
Elle en avait déjà obtenu trois en 2022 et une, l’an dernier, sans remporter de Grammy toutefois.
Lauréat d’un Grammy en 2022, le chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin pourrait en ajouter deux à sa récolte s’il remporte les catégories Meilleur enregistrement d’opéra (avec The Metropolitan Opera Orchestra) et Meilleure performance orchestrale (avec The Philadelphia Orchestra).
Le dernier-né de Rufus Wainwright, Folkocracy, est pour sa part finaliste pour le Grammy du Meilleur album folk.
La cérémonie des prix Grammy 2024 se tiendra le 4 février 2024, à Los Angeles.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
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Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.