Gala ultime: soirée mémorable avec Yvon
Le Journal de Montréal
À quelques jours de fêter ses 88 ans, Yvon Deschamps aurait pu se la couler douce. Mais le légendaire humoriste a plutôt décidé de monter sur scène pour participer au tout dernier gala classique de l’histoire de Juste pour rire. Dans cette soirée mémorable, à laquelle ont participé près de 30 humoristes de diverses générations, Yvon Deschamps a montré qu’il n’avait rien perdu de son timing comique.
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Les organisateurs du Gala ultime n’ont pas fait patienter les quelque 3000 spectateurs très longtemps. C’est lors du deuxième numéro de la soirée qu’Yvon Deschamps a fait son apparition sur les planches de la Salle Wilfrid-Pelletier.
Accueilli par une vibrante ovation, comme il se doit, Deschamps a fait rire la foule d’entrée de jeu. «Vous avez l’air content de ne pas m’avoir vu depuis 20 ans!» a-t-il lancé.
Dans les faits, les derniers numéros officiels de Deschamps à Juste pour rire se sont produits en 2007, alors qu’il avait participé aux 11 galas de cette édition. En 2010, Deschamps avait aussi participé à l’hommage à Claude Meunier.
Deschamps en belle forme
Apparaissant en belle forme jeudi soir, Deschamps a expliqué au public qu’il avait fait carrière avec des monologues, qui sont un style différent du stand-up.
Il a ensuite livré avec aplomb une partie de son monologue Les ethnies de son spectacle Comment ça, 2000?. Le public a parfois ri jaune en entendant les grossièretés de son personnage qui est raciste sans trop le savoir.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.