François Bellefeuille: la fin de tournée après Les Olivier
Le Journal de Montréal
Comme plusieurs de ses collègues, François Bellefeuille était un peu dans le néant au début 2022, au plus fort de la cinquième vague de la pandémie. Mais avec la réouverture récente des salles pleines, l’humoriste – qui animera de nouveau Les Olivier demain soir – peut maintenant entamer la dernière étape de sa tournée Le plus fort au monde. « J’ai hâte d’avoir du nouveau pour mes fans qui sont déjà venus me voir », dit-il.
Quand le rodage de son deuxième spectacle solo a officiellement commencé, la fille de François Bellefeuille n’avait qu’un mois. Et aujourd’hui ?
« Elle fêtera ses 5 ans le 25 mai ! lance l’humoriste en riant. Ça fait un bout. [...] Ma fille parle, c’est un petit être humain magnifique. C’est capoté... Il est temps que ça finisse ! En même temps, c’est un spectacle que j’ai beaucoup travaillé. Depuis la première [médiatique], il y a environ 25 à 30 minutes de nouveau matériel. »
Alors qu’il ne lui reste qu’une vingtaine de dates avant de fermer ce chapitre, François Bellefeuille envisage déjà son troisième spectacle, qu’il espère lancer à l’automne 2023.
« Mon premier one-man-show, c’était un personnage de scène dans le tapis avec beaucoup de choses du champ gauche. Le deuxième était plus proche de moi. Je parlais de mes enfants et d’avoir une blonde. Pour le troisième, c’est très embryonnaire, mais j’aimerais peut-être parler un peu plus de la société et de mes opinions sur certains trucs. »
L’humoriste terminera sa tournée actuelle en juin. Et il prévoit aller souvent au Bordel Comédie Club dans les mois suivants pour travailler son nouveau matériel. Le reste de son année sera ainsi consacré à ce futur spectacle ainsi qu’à un autre mystérieux projet.
« Je ne peux pas en parler présentement, mais j’écris quelque chose d’autre qui n’est pas un one-man-show et que l’on va finir par voir. On ne sait pas si c’est quelque chose qui peut être filmé... »
S’amuser aux Olivier
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.