Entrevue de dimanche à TVA: Jean-Philippe Dion admire encore plus Céline Dion
Le Journal de Montréal
Jean-Philippe Dion admirait déjà la Céline Dion talentueuse et travaillante. Depuis qu’il a vu le documentaire de Prime Video Je suis: Céline Dion et qu’il l’a rencontrée récemment pour tourner une entrevue avec elle, il est encore plus élogieux à son égard.
Atteinte du syndrome de la personne raide, qui provoque de douloureux spasmes et raideurs partout dans son corps, la chanteuse de 56 ans se bat pour retrouver la forme, même si elle sait qu’elle ne guérira jamais de cette maladie. Le mieux qu’elle puisse espérer, c’est que les traitements auxquels elle se soumet continuent d’atténuer ses symptômes. Ceux-ci peuvent, dans des moments de crise, faire dérailler sa voix ou encore nuire à sa mobilité.
«Elle doit apprendre à vivre avec ça, mais c’est une guerrière, Céline Dion. C’est fascinant, on le voit dans le documentaire à quel point elle travaille fort, elle bûche parce qu’elle veut revenir en forme le plus possible», a dit l’animateur et producteur en entrevue avec l’Agence QMI.
«Ça ne se peut pas le courage de cette femme-là. Oui, elle est entourée des meilleurs médecins, mais ça reste avant tout une battante. Je suis sorti de cette entrevue en me disant d’arrêter de me plaindre dans la vie. J’ai été super ému durant la rencontre et j’ai une voix toute douce, car je suis vraiment touché par ce qu’elle me raconte», a ajouté celui qui a eu un moment de tendresse avec Céline quand ils se sont serré les mains.
Il faut dire que les deux Québécois se connaissent bien. Jean-Philippe Dion a accompagné l’interprète dans sa tournée mondiale Taking Chances en 2008 – moment d’ailleurs où elle a constaté les premiers symptômes de sa maladie –, puis il a réalisé plusieurs entrevues avec elle, notamment pour son émission Accès illimité.
«Il faut se raccrocher à des modèles forts. Ce n’est plus juste du show-business, ce n’est pas du vedettariat, c’est le fait qu’elle nous pousse vers l’avant. Malgré qu’elle soit multimillionnaire et qu’elle ait réussi, malgré qu’elle soit déstabilisée par ce syndrome, elle lutte et ne lâche pas. Elle sera un jour de retour», croit Jean-Philippe Dion, un souhait que partage aussi Céline Dion, son plus grand plaisir, outre ses enfants, étant de chanter pour ses admirateurs.
Voici des extraits de ce que Céline Dion raconte à Jean-Philippe Dion dans l’entrevue de dimanche soir, à TVA:
Elle a eu l’idée du documentaire Je suis: Céline Dion pour reprendre le contrôle du narratif
«J’ai décidé de ne pas laisser les gens dire, à travers les journaux, devant mes enfants et le public, que je suis morte. Ce que je vivais, je n’avais pas de diagnostic, je ne pouvais plus chanter, je ne pouvais plus marcher, je me tenais sur tous les fauteuils de la maison, les comptoirs, ce n’était pas vivre, ce n’était même pas mourir, c’était pire que ça. C’est d’être dans l’attente de quoi?»
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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