Entrevue avec Sébastien Diaz: place à la finale de «Format familial»
Le Journal de Montréal
Le sympathique magazine «Format familial» prend fin avec 163 épisodes au compteur, ce mercredi, à Télé-Québec, mettant un terme à une aventure de huit saisons aussi longue qu’enrichissante pour ses animateurs, Bianca Gervais et Sébastien Diaz.
Les deux complices ont eu leurs enfants pendant ce projet, qui a permis de présenter les histoires de gens de toutes les générations, sans tabous.
L’émission, dont le titre de travail était «Zone parents», a notamment parlé de transsexualité, d’enfants et de parents handicapés, de polyamour, de parents en prison, d’épuisement parental et, bien sûr, de familles recomposées, pour ne nommer que ces quelques thèmes.
Le dernier épisode, tourné dans la bonne humeur au début d’octobre dans la maison du couple, en Montérégie, propose beaucoup d’images d’archives ainsi que des «bloopers».
«On rit beaucoup de nous et on présente des images jamais vues», a dit Sébastien en entrevue avec l’Agence QMI.
Au fil des années, l’équipe a rencontré des centaines de familles. Pour le dernier tour de piste, la parole est donnée à des parents dont trois des quatre enfants sont atteints de rétinite pigmentaire, maladie faisant en sorte qu’ils vont progressivement perdre la vision, en tout ou en partie. Pour qu’ils aient la mémoire pleine de souvenirs et d’images, les parents veulent que leur progéniture voie le plus de choses possibles. C’est très touchant.
Des «montées de lait»
En huit saisons, on a proposé 163 «montées de lait», un segment prisé par les fidèles de «Format familial». La plus populaire montée de lait, celle mettant en vedette Antoine Vézina, a cumulé rapidement plus de deux millions de visionnements. C’est pour cette raison que c’est à lui qu’on a fait appel pour l’ultime montée de lait.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.