EN IMAGES | Des milliers de lumières de Noël: des résidences en mettent plein la vue aux passants partout au Québec
Le Journal de Montréal
Chaque année durant la période des Fêtes, des résidents de partout au Québec mettent du temps, de l’argent et beaucoup d’efforts pour orner leur maison de milliers de lumières de Noël afin d’en mettre plein la vue aux passants.
«Je ne peux pas dire combien de personnes passent chaque année, mais on en a beaucoup et je fais même des petits sacs de bonbons pour les petits», explique Nancy Lalonde.
C’est à la fois Noël et l’Halloween lorsqu’on passe devant sa résidence de la rue Jeannette à Longueuil. Difficile de ne pas s’y arrêter. Les propriétaires ont installé plus de 30 000 lumières de Noël tout au tour de la maison, si bien qu’on a peine à distinguer la devanture.
Cet engouement a commencé pour rendre hommage à la mère du conjoint, décédée il y a dix ans. «Au début, c’était des petites décos pour faire plaisir à sa mère, mais après son décès, il a mis le paquet», ajoute Mme Lalonde.
Pour compléter son projet, le couple a besoin de temps, de ressources et d’imagination. «On emprunte une nacelle pour refaire notre sapin à toutes les années, car les écureuils mangent nos fils l’été [...] On commence en octobre et on termine le premier décembre», dit-elle.
Même si leur facture d’électricité frôle les 500$ en décembre, l’important est de permettre aux visiteurs d’en profiter, soutient la Longueuilloise. «Les gens nous disent qu’on met un baume et de la joie. Ils nous demandent de ne pas arrêter et surtout de ne pas déménager!»
À Saint-Paul, dans Lanaudière, les membres d’une famille propriétaire d’une ferme laitière mettent le paquet pour faire plaisir aux passants, qui sont nombreux à s’arrêter devant leur étable et la maison voisine illuminées pour les Fêtes.
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.