En attendant le retour en séries éliminatoires, le Canadien et ses partisans vivent d’espoir
Le Journal de Montréal
Trois exclusions consécutives des séries éliminatoires, cinq en sept ans, six en neuf ans. Ce n’est pas la plus belle époque pour être un partisan du Canadien.
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Si on exclut la présence accidentelle du Tricolore à la finale de la Coupe Stanley de 2021, ce passage difficile s’apparente à celui du tournant du millénaire. Entre 1999 et 2007, les Montréalais ont raté le bal de fin d’année cinq fois en huit printemps, dont trois fois de suite (1999, 2000 et 2001).
Au moins, cette fois, il semble y avoir une progression. Et pas seulement parce que le Tricolore a repoussé chaque fois le moment de son exclusion (25 mars, 28 mars et 4 avril).
Oui, la défaite face au Lightning a été un cinglant rappel qu’il y a encore du chemin à parcourir pour que cette jeune équipe vive de longs printemps. Toutefois, on a vu de belles choses.
Avec une moyenne tout juste inférieure à 26 ans, le Tricolore constitue la cinquième plus jeune équipe du circuit.
Sous nos yeux, Juraj Slafkovsky est devenu un homme et un joueur établi de la LNH. Plus solide, plus confiant, plus robuste, il est devenu efficace partout sur la patinoire. Il est loin du Slafkovsky du début de saison. Celui qui nous amenait à nous demander s’il ne valait pas mieux l’envoyer quelques semaines à Laval.
Nick Suzuki s’est affirmé encore plus dans son rôle de centre numéro un et de leader de l’équipe. Il terminera la saison avec une récolte de près d’un point par match, du rarement vu chez le Tricolore au cours du dernier quart de siècle. Le pire, c’est qu’à 24 ans, il n’a pas encore atteint son potentiel.