Dans l’univers des drag queens
Le Journal de Montréal
Après avoir filmé le milieu des mines de façon percutante dans son drame psychologique Souterrain, la cinéaste Sophie Dupuis change totalement d’univers avec son prochain film qui proposera une incursion dans le monde des drag queens.
En tournage depuis le 8 février dernier, DRAG (titre de travail) relatera le parcours de Simon (Théodore Pellerin), une étoile montante de la scène drag queen de Montréal, qui tombe follement amoureux d’Olivier (Félix Maritaud), une nouvelle recrue du bar-spectacle où il se produit. Mais après l’euphorie des débuts, leur relation deviendra toxique en raison de la personnalité narcissique d’Olivier.
Fascinée et passionnée par l’art de la drag depuis quelques années, Sophie Dupuis a commencé à imaginer un film tournant autour de cet univers il y a environ deux ans. Elle a décidé de combiner dans un même scénario son désir de parler des drags et de raconter une histoire d’amour toxique.
« C’est un film d’amour électrisant qui tourne un peu mal et qui verse dans le drame familial, tout en étant très festif et flamboyant en même temps », a résumé la réalisatrice, entre le tournage de deux scènes, vendredi, au Sky Club, discothèque de la rue Sainte-Catherine.
Pourquoi cette fascination pour la culture drag ? « J’aime tout ce que ça implique d’être une drag queen, répond la cinéaste. Faire de la drag, c’est comme poser un geste politique. C’est une prise de position et une prise de parole. Ça crée aussi un espace sécuritaire pour les membres de la communauté LGBT en leur permettant d’aller rigoler avec des jokes qu’ils comprennent et qui les impliquent. »
Acteur fétiche
Sophie Dupuis a confié le rôle principal de son film à Théodore Pellerin, son acteur fétiche qu’elle a déjà dirigé dans ses deux premiers longs métrages, Chien de garde et Souterrain. Pour le rôle d’Olivier, la cinéaste québécoise a fait appel à l’acteur français Félix Maritaud, remarqué dans Sauvage et 120 battements par minute.
Se voulant « résolument inclusive et respectueuse de la communauté LGBTQIA2S+ », Sophie Dupuis a auditionné plus de 250 comédiens issus de ce milieu pour trouver les acteurs et les figurants de son film. La production a aussi mis beaucoup d’emphase sur la conception des costumes, coiffures et maquillages.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
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Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.